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Sinaï

Texte C.Allon/Musique R.Lauri

 

J'en ai connu qui doutent,

D'autres qui te redoutent,

Des égarés le long de tes routes,

Des revenus de toi,

Des déçus de ta loi,

Qui ne mettent plus leurs pas dans ton pas.

Des amoureux perdus,

Des voix qui se sont tues,

Et qui ne chantent plus nos habitudes,

Des soldats blessés d'une foi envolée,

Mais qu'un signe de Toi ramènera.

 

J'en ai connu qui viennent,

D'autres qui te reviennent,

Effrayés de leurs lois incertaines,

Anges déchus qui pleurent,

Aux portes de Ton cœur,

Que l'erreur a cassé de douleur.

Et puis des mains tendues,

Des regards éperdus,

Des forêts d'âmes au-dessus des étoiles.

Des réfugiés du monde,

De ces ghettos de l'ombre,

Mais qu'un signe de Toi consolera.

 

Rien qu'un signe de Toi,

Fais-nous juste un signe de Toi,

Aussi fort que ceux d'autrefois.

Sinaï puisque Ta loi dictera toujours notre loi,

Que vienne le jour du retour.

 

J'en ai connu qui tremblent,

Et d'autres qui rassemblent,

Messagers des miracles du temps.

 

Rien qu'un signe de Toi,

Fais-nous juste un signe de Toi,

Aussi fort que ceux d'autrefois.

Sinaï puisque Ta loi dictera toujours notre loi,

Que vienne le jour du retour.

 

J'en ai connu qui veillent,

D'autres qui nous réveillent,

Et qui guettent le moindre de tes gestes.

De ces cœurs si purs,

A faire pleurer un mur,

A faire parler des pierres une à une.

De ces âmes qui s'élèvent,

Entraînant avec elles,

Les étincelles d'une flamme éternelle. 

 

 

PERSONNE N’EST A PERSONNE

Texte C. Allon / Musique R Lauri

 

Je ne veux plus croire à tes histoires , faut que j’oublie ,

Toi tu fais semblant de ne rien voir , tu souris ,

Quand je te dis que je m’ennuie ici et dans ta vie ,

Tu me réponds que le bonheur se mérite , que rien n’est gratuit.

Je veux danser seule au soleil d’un autre ciel ,

Et briser des pierres pour calmer ma colère ,

Et crier dans les rues pour faire peur aux tricheurs ,

Décrocher la lune pour qu’elle brille aussi dans mon cœur.

 

J’aime pas comme les chemins de ma vie résonnent ,

C’est l’automne et personne n’est à personne, 

Ris encore , le silence est monotone ,

Ris plus fort , je veux croire en personne .

 

Je ne veux plus croire à tes histoires, dérisoires, Et tes airs de tout savoir , tout prévoir ,

Les instants magiques que tu dessines oh m’ennuient ,

Je reprends mon cœur , mes jours de pluie , mes douleurs aussi .

Je danserai seule sur des fleurs oubliées ,

Je cueillerai des pierres pour parler du passé, J’inventerai des mots pour faire fuir les oiseaux, Je demanderai à la lune si le soleil existe sans elle.

 

J’aime pas comme les chemins de ma vie résonnent ,

C’est l’automne et personne n’est à personne, Ris encore le silence est monotone ,

Ris plus fort , je veux croire en personne .

J’aime pas comme les feuilles des arbres frissonnent ,

C’est ma vie que le vent déchire .

Les barreaux de nos prisons intérieures sont de tous les barreaux existants, les plus terribles car ils ne sont rédempteurs d'aucun délit.......
Ils sont le reflet des jugements que les uns font aux autres.
Ils sont notre faiblesse d'y avoir cru .....et deviennent notre prétexte pour abandonner les constructions de notre vie .
"Est-ce vrai ce qu'Ils disent ?…Non, rien n'est vrai, personne ne nous connaîtra mieux que nous-mêmes !

C . A
Ma Prison 

Texte et Musique Chantal Allon

Me voici en prison depuis bientôt cinq ans,
J'ai fait plein de chansons, tu sais, maman,
Des chansons gaies et fières où je n'aime plus personne,
Où je ne pleure plus, où plus rien ne frissonne,
Des chansons si légères comme tu chantais naguère.

Me voici en prison depuis bientôt cinq ans
J'ai oublié le nom qu'on donne à certains vents,
J'ai oublié l'été, les arbres, les grands espaces,
Mes souvenirs d'enfance que plus rien ne remplace,
J'ai oublié la pluie, l'automne et sa couleur,
J'ai oublié l'idée qu'ils se font du bonheur.

Est-ce vrai ce qu'ils disent, maman, si tu le sais,
Ils disent que j'ai détruit tout ce que j'ai touché,
Est-ce vrai ce qu'ils disent, maman, si tu le sais,
Ils disent que j'ai tué tout ce que j'ai aimé.

Me voici en prison depuis bientôt cinq ans,
Je ne suis plus la même, tu sais, maman,
J'ai oublié le temps de mes intransigeances,
De mes folles idées, de mes grandes espérances,
Je suis humble et soumise comme un cheval tombé,
Je suis tendre et fragile comme tu le désirais.

Est-ce vrai ce qu'ils disent, maman, si tu le sais,
Ils disent que j'ai détruit tout ce que j'ai touché,
Est-ce vrai ce qu'ils disent, maman, si tu le sais,
Ils disent que j'ai tué tout ce que j'ai aimé.

Je suis bien maintenant, à l'aise dans mes heures,
Je suis bien dans le temps et les journées qui passent,
Je suis bien dans tes lettres mais des phrases s'effacent,
A force de les serrer trop fort contre mon coeur.

NOTRE HISTOIRE

Texte Chantal ALLON / Musique Robert LAURI


Mon Histoire à moi, c'est ton histoire à toi.
J'ai ri du même rire, pleuré des mêmes larmes,
Aimé du même amour
Et les plis de ma peau ont presque six mille ans!

Ta main dans ma main, nous avons tant marché,
Ecorché nos mémoires aux branches de l'histoire.
De ces matins fragiles où l'univers bascule,
Comme toi j'ai connu le doute et l'amertume.

Nous nous sommes aimés sans jamais nous trahir,
Portant agonisants ce reste d'espérance,
Cette éternelle promesse qui coule dans nos veines.
Millénaires de risques, millénaires d'obstacles
Et mille fois graciés en levant nos visages.

Sommes-nous devenus grands ou bien devenus vieux,
Nos paroles sont dociles et nos gestes prudents,
Est-ce l'émerveillement d'être restés vivants?

Je n'oublierai jamais cette marche incertaine
Qui nous a vu partir pour six mille ans déjà,
Sans armes et sans bagages,
Juste quelques phrases que nous n'oublierons pas.

Premier amour, premier émoi,
J'entends nos coeurs sauvages battre le paysage,
Pas après pas, pierre après pierre,
Portant nos lourdes lois comme un trésor unique !
Unis dans la poussière, unis dans la lumière,
J'entends encore claquer nos pages prophétiques...

Je t'aime,
Pour cette foi immense
Que tu sais redonner à celui qui se tait.
Je t'aime,
Pour ce souffle de toi,
Cette voix dans ma voix qui me dit d'avancer.
Ensemble, on se ressemble,
Et nos cheveux s'emmêlent et nos regards s'étreignent,
Et nos corps se soulèvent,
Déliant les anneaux d'une chaine sans fin.

Mon histoire à moi, c'est ton histoire à toi,
On appelle ça un peuple, moi j'appelle ça l'amour,
Et je suis si fière d'être ce que tu es...!!!

....Et si à l’instar des révolutions sociales, nous entamions une vraie révolution spirituelle en nous adressant au "Président" de l’univers lui-même et non plus à ses saints…Lui exposant nos revendications, notre désir d’accéder à un monde de paix, de justice et d’amour. Ce monde promis depuis le commencement, cette ère messianique promise universellement…Comme si l’humanité était enfin devenue adulte et se posait de réelles questions d’adultes….

Révolution

Texte Chantal ALLON / Musique Robert LAURI

 

 

Pour ne plus mourir pour des idées,
Des couleurs de peau, des nationalités,
Ne plus se draper dans des drapeaux,
D’un chaos parler d’ordre nouveau.
Pour ne plus courir après le vent,
Faire la cour à des ballons d’argent,
Négocier sa vie pour ne rien prendre 
Quand l’éternité n’est pas à vendre.

Entends les peuples qui grondent - Révolution
Qui réclament un autre monde - Révolution
Poing levé vers l’horizon - Révolution
Aux portes de Ta Maison - Révolution

Pour ne plus tomber à leurs genoux
Sous la loi des fous, la peur du loup,
Ne plus être les moutons du temps,
Guettant l’herbe sur des sables mouvants.

Entends les peuples qui grondent - Révolution
Qui réclament un autre monde - Révolution
Poing levé vers l’horizon - Révolution
Aux portes de Ta Maison - Révolution

Entends les peuples qui pleurent - Révolution
Pour que la raison ait un cœur - Révolution
Pour que vienne bientôt l’heure - Révolution
De vivre enfin le meilleur - Révolution

Entends les peuples qui grondent - Révolution
Qui réclament un autre monde - Révolution
Poing levé vers l’horizon - Révolution
Aux portes de Ta Maison - Révolution

Car ces peuples ont faim de Toi - Révolution
Ils réclament enfin leurs droits - Révolution
Le droit de vivre avec Toi - Révolution
Un peu plus près des étoiles - Révolution

Abel et Caïn sont le reflet de l’humanité toute entière ! Dieu ayant préféré l’offrande d’Abel et ayant rejeté celle de Caïn, ce dernier, fou de jalousie, tue son frère comme si l’on pouvait balayer une âme de la surface de la terre pour ne plus en entendre parler. Or, toute âme va réclamer Justice et réparation. Dieu ne retient pas le bras du meurtrier mais chérit la victime car elle seule contribue à sauver ce monde. Toutes les guerres comptées par l’histoire sont une seule et même guerre, celle du jaloux avide du bien de l’autre et peu importe les raisons, il les créera de toute pièce pour parvenir à ses fins et lever une armée. L’histoire se renouvelle, elle est toujours la même et ce que l’on vit en ce moment, cet antisémitisme pervers, absurde, primaire en est la preuve. 
C. Allon


L’OEIL DE CAÏN

Texte Chantal ALLON / Musique Robert LAURI


Il y a longtemps nous devions vivre ensemble,
Harmoniser toutes nos différences,
Il y a longtemps qu’on ne vit plus ensemble,
Toi le Caïn de mon enfance.
Il y a longtemps que le sang te ressemble,
Que tu promènes avec tant d’insouciance,
Cet œil que tu crois pouvoir effacer
Comme cette voix qui nous guidait.
Et puis le temps , un jour nous a séparé, engendrant l’indifférence,
Tu m’as vue fuir bien souvent,
Si aujourd’hui, tu ne m’aimes pas mieux qu’avant,
Tu m’as fais mal trop longtemps,
J’aimerais pourtant te comprendre, avoir confiance.
Dis-moi seulement si tu aimes tes enfants ou tes amis ou tes parents,
Si leur souffrance mériterait ton silence 
Quand le monde leur ferait offense.
Alors pourquoi je ne t’émeus pas quand je pleure,
Pourquoi tu bouges pas quand je meurs,
Pourquoi mon sang n’est pour toi que de l’eau,
Une erreur qui te mange le cœur.
Il y a longtemps que tes philosophies 
M’ont sacrifiée aux pages de ta vie
Et tes idoles ont su mieux te séduire, une voix ne t’a pas suffi.
Et puis le temps a posé des conditions sinéquanones aux passions,
Des codicilles à tes lois.
Des astérisques pour ceux que tu abomines,
Pour ceux que tu extermines
J’aimerais pourtant te comprendre, avoir confiance.
Dis-moi seulement si tu aimes tes enfants ou tes amis ou tes parents,
Si leur souffrance mériterait ton silence 
Quand le monde leur ferait offense.
Alors pourquoi je ne t’émeus pas quand je pleure,
Pourquoi tu bouges pas quand je meurs,
Pourquoi mon sang n’est pour toi que de l’eau,
Une erreur qui te mange le cœur.
Des grains de peau, des profils t’ont suffi,
A peupler de veuves et d’orphelins,
Ce monde ignoble d’où ruissellent de tes mains,
Les larmes et le sang de ton prochain.
A ceux qui t’assistent, qui couvrent encore tes crimes,
Qui jouent l’ignorance et l’innocence,
Je voudrais leur dire que cet œil de Caïn leur revient,
Ne s’est jamais éteint.

J’AIME

Texte Chantal ALLON / Musique Robert LAURI


J’aime, tous nos matins, tous nos chagrins,
Nos coups de doute des mauvais jours,
Tous nos déluges et nos refuges,
Nos lassitudes.
J’aime tous nos défis aux ciels trop gris de trop d’exil
Et sur le ring de notre vie, 
Porter bien haut comme un drapeau, nos exigences.
Et se battre encore, vivre plus fort,
Vaincre tous les coups du sort.
Rire de nos blessures, de nos brûlures,
Que l’amour soit le plus fort.
J’aime tous nos virages, incontrôlables,
Nos lendemains jamais certains,
Ce rude espace où l’habitude n’a pas de place.
J’aime nos coups de dés sur les tapis de l’avenir
Et sur le ring de nos mémoires,
Toutes les lois de nos combats toujours à suivre.
Et se battre encore, vivre plus fort,
Vaincre tous les coups du sort.
Rire de nos blessures, de nos brûlures,
Que l’amour soit le plus fort.
Et de coups d’éclats en coups de foi,
Vaincre enfin tous nos déserts,
Comme un chercheur d’or, fouiller le Ciel,
Que vienne enfin la lumière !
J’aime nos coups d’espoir, même illusoires,
Aux cinémas de nos grands soirs,
Tous nos échecs et nos victoires,
Nos joies, nos peines, jamais les mêmes.

SI JE T’OUBLIE JERUSALEM
Texte Chantal Allon/Musique Robert Lauri
 

 

Que l’on te malmène, que l’on te blesse,
Que l’on bouge une seule de tes pierres dans ton sommeil,
Que l’on touche à tes cheveux de miel,
L’Univers tout entier se soulève.

Que L’on te prenne, qu’on te surprenne, qu’on te possède,
Que l’on viole tes pierres et ses mystères,
Que l’on te déchire, qu’on te partage, qu’on t’écartèle,
Et que des mains sales souillent tes dentelles,
Toi si belle que tant de fous te guettent,
Nous saurons te garder toute entière.

Que l’on te séduise, que l’on te grise,
Que l’on te promette des siècles de plaisir,
Pour que tu te donnes, tu t’abandonnes,
Ce ne sera que pour mieux te détruire.

Que l’on te pille, qu’on te maquille, qu’on te redessine,
Et que bouge un seul de tes cils,
Que l’on te chagrine, que l’on te mine, qu’on t’assassine,
Et que monte un seul de tes cris !
Des quatre coins de la terre entière,
Nos mémoires ne pourront plus se taire.

Si je t’oublie, Jérusalem,
Que ma bouche ne dise plus jamais « je t’aime »,
Si je t’oublie Jérusalem,
Que plus rien au monde ne m’appartiennent,
Si je t’oublie Jérusalem,
Que mes yeux ne voient plus jamais la lumière,
Si je t’oublie Jérusalem,
Qu’à mon cou rependent nos vieilles chaînes,
Si je t’oublie, Jérusalem,
Que plus rien jamais n’apaise mes peines.

Que l’on te malmène, que l’on te blesse,
Que l’on bouge une seule de tes pierres dans ton sommeil,
Que l’on touche à tes cheveux de miel,
L’Univers tout entier se soulève.

TE  DIRE  ADIEU

Texte Chantal ALLON / Musique Robert LAURI

J’ai balancé des mots comme les lames d’un couteau,
J’ai fait sauter les plombs de la maison de ma raison,
Je voulais que les avions tombent et puis que tous les trains déraillent,
Et  prouver à tout le monde

Que tu n’étais plus rien qui m’aille.

J’ai déchiré les pages de tous les livres qui dorment en moi
Et mis d’autres images aux paysages des nouveaux soirs
Puis j’ai repeins les murs de mon cœur aux mille blessures,
Mais je tourne en rond, je me déphase,

Comme un lion sorti de sa cage.

Mais Dieu, Dieu, Dieu,

Je sais pas te dire adieu, Dieu, Dieu
Je le veux, veux, veux,

Rien en moi ne le peut.
Mais Dieu, Dieu, Dieu,

Je sais pas te dire adieu, Dieu, Dieu
Rien en moi ne le peut,
Je sais pas te dire adieu.

J’ai mis le feu à l’enfer de tous les jeux de tes mystères,
J’ai dépeuplé les villes que j’avais bâties sur tes promesses,
Mais le soir quand tombent les étoiles, quand les vagues roulent à l’envers,
Je me sens traquée comme elles,

Comme elles je me balance de travers.

 

Mais Dieu, Dieu, Dieu,

Je sais pas te dire adieu, Dieu, Dieu
Je le veux, veux, veux,

Rien en moi ne le peut.
Mais Dieu, Dieu, Dieu,

Je sais pas te dire adieu, Dieu, Dieu
Rien en moi ne le peut,
Je sais pas te dire adieu.

J’ai déserté les ports de tous nos vieux jeteurs de sorts
Et arraché des larmes aux anges gardiens de mes états d’âme,
Je repeins le sable, je divague et plus rien n’est plus à sa place,
Je tourne en rond, je me déphase

Comme un lion sorti de sa cage. 
                                                     
      Mais Dieu, Dieu, Dieu, je sais pas te dire adieu……

Sur nos chemins d’exil, il y a ces moments suprêmes où la révolte prend le pas sur l’amour inconditionnel.

Ainsi, lorsque notre esprit s’égare suite à trop « d’épreuves », l’on peut, à l’instar des relations amoureuses, attendre en retour l’attention de notre Créateur. On peut menacer de s’en aller, lui tourner le dos, comme si cela allait changer la face du Monde…..Mais finalement pourquoi pas ? Cette relation séculaire à sens unique est-elle seulement celle qu’IL attend de nous ? Lui rappeler notre propre sensibilité, notre difficile condition d’existence, participent aussi à cet acte d’amour absolu .

Nous sommes ici pour parfaire ce Lien indéfectible sans lequel tout serait vide de sens….

Chantal Allon »

 

Tous droits déposés SACEM (Reproduction interdite)

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Texte Chantal Allon / Musique  Robert Lauri

 

Presque 6000 ans déjà que je t’aime Jérusalem,

Presque 6000 ans déjà que j’attends de tes nouvelles,

Je m’inquiète et je te guette aux fenêtres de nos millénaires.

 

Combien de nuits et de jours que je t’aime Jérusalem,

Combien d’amour entre nous sans jamais que tu reviennes,

Je relis toutes tes lettres et nos projets, nos promesses,

En me disant demain peut-être.

 

Combien de jours de fêtes, de joies et de conquêtes,

Combien de jours de peine, de larmes et de défaites,

Combien de jours d’exils et de matins d’avril,

Presque 6000 ans déjà !

 

Presque 6000 ans déjà que je t’aime Jérusalem,

Presque 6000 ans déjà que tu coules dans mes veines,

Je m’inquiète et je t’appelle mais seuls mes cris me reviennent.

 

Combien de cycles d’éclipses loin de Toi, Jérusalem,

Combien de cris et de crimes sur Tes murs, Jérusalem,

De murmures et de mépris, avant que nous vivions tranquilles.

 

Car les nuées d’étoiles parcourant l’univers

Et tous les grains de sable couchés dans le désert,

Ne sont pas plus nombreux que le nombre de jours

Où moi j’attends ton retour ! Presque 6000 ans déjà !

 

Presque 6000 ans déjà que je t’aime Jérusalem,

Presque 6000 ans déjà que j’attends de tes nouvelles,

Presque 6000 ans déjà que mes siècles t’appartiennent,

Presque 6000 ans déjà !

6000 ans !

 

6000 Ans

Tous droits déposés SACEM (Reproduction interdite)

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